Aurélie Épron poursuit actuellement son travail d’enquête sur les démarches et processus de revivification, y compris innovants, des luttes traditionnelles. Après ses travaux sur le gouren (lutte bretonne), elle s’intéresse à La Croche réunionnaise.
Lors d’une première rencontre, le 14 février dernier, en présence de Lino Charlettine (responsable Ligue Croche) ainsi que de Jérôme Sanchez et Frédéric Rubio – co-auteurs avec Patrick Blanca d’un rare ouvrage sur la discipline pour lequel les auteurs ont fait un véritable travail d’enquête de terrain sur la mémoire de La Croche (depuis son histoire via archives et témoignages d’anciens pratiquants jusqu’aux techniques et règles qui font sa spécificité) – il a été question de retracer leur démarche de mémoire et de transmission, d’échanger sur les difficultés pour cette discipline à exister sur le marché du sport et des loisirs ainsi que sur les alternatives pour pérenniser à la long terme l’activité.
La reconnaissance doit-elle passer par l’inscription au Patrimoine Mondial de l’UNESCO ? Démarche engagée par d’autres avec plus ou moins de réussite.