Cursus universitaire

1998 : Inscription par le Conseil National des Universités sur la liste de qualification aux fonctions de Maître de Conférences dans la 74ème section STAPS
1994 : Doctorat en S.T.A.P.S., Université Lyon I (Mention très honorable)
1986 : Diplôme d’Études Approfondies de Science Politique, I.E.P. de Lyon (Université Lyon II) (Mention Assez bien).
1985 : Maîtrise de Science Politique, Université Lyon III (Mention Assez bien)

1981-84 : Diplôme de Science Politique, I.E.P. de Lyon (Université Lyon II).

1981 : Baccalauréat série B

Carrière

Depuis le 1^er janvier 2015 Maître de Conférences Pôle International Formations Patrimoines et Paysages Culturels (Intervenant Master Erasmus DYCLAM)
De Juin 2001 à Septembre 2005 Directeur du Département S.T.A.P.S. de Saint-Étienne Université Jean Monnet Saint-Etienne
Depuis février 1999 : Maitre de Conférences STAPS Université Jean Monnet Saint-Etienne
De septembre 1996 à juillet 1998 ATER STAPS Université Jean Monnet Saint-Etienne
De septembre 1990 à juin 1996 Chargé de cours et co-responsable du Service des Sports de l’E.M. Lyon. (ESC Lyon à l’époque)
De septembre 1987 à juillet 1990 Vacataire documentaliste à l’I.E.P. de Lyon

Disciplines actuellement enseignées

Ecrit 1 Préparation CAPEPS

Histoire du sport.

Histoire de l’EPS

Histoire de l’Entraînement

Histoire du Handicap (Législation APA)

Disciplines anciennement enseignées

Sociologie du sport

Management du sport

Thématiques de recherche

J’ai travaillé sur l’histoire de certaines disciplines sportives : le football, le water-polo, le cyclisme. Pour le premier d’entre eux, je me suis intéressé notamment au supporterisme à Saint-Etienne, aux relations entre le contexte (période de l’Occupation, importance de « Casino » et « Manufrance », situation économique sociale et culturelle du bassin Loire-Sud) et à la mise en patrimoine du club, en participant notamment à la création du Musée des « Verts » qui a ouvert ses portes le 20 décembre 2013. J’ai également investigué le football au regard des relations internationales et des rapports entre la FIFA et le CIO. Cette étude avait été commanditée et financée par le CNOSF et le CIO dans le cadre de la candidature de Paris à l’organisation des JO de 2012. Pour le water-polo, j’ai réalisé une histoire technique et institutionnelle en collaboration avec Thierry Terret, Professeur des Universités en délégation et Recteur de l’académie de la Réunion. Nous avions obtenu pour cela un financement de la Fédération Française de Natation par le biais des rapports privilégiés que j’avais avec un enseignant de l’INSA, entraîneur de Water-Polo, Professeur d’EPS dans cette école d’ingénieurs et membre du comité directeur de la FFN. Enfin, pour le cyclisme, j’ai essentiellement travaillé sur le dopage et le discours de la presse spécialisée en la matière, notamment au cours de l’année 1967, lors de la mort de Tom Simpson durant l’étape du Tour de France : Marseille-Carpentras dans l’ascension du Mont Ventoux. Le financement était assuré par l’obtention d’un contrat de recherche franco-québécois.

J’ai aussi participé à un travail sur les films fixes proposés dans les écoles primaires depuis l’Entre-Deux-Guerres jusqu’au début des années 70 dans le bassin Loire-Sud, en partenariat avec des collègues de l’IUFM de Saint-Etienne, aujourd’hui ESPE. Le financement émanant cette fois-ci d’un CLUSTER sur lequel je reviendrai un peu plus loin.

Depuis 2009, je travaille, au travers d’une perspective genrée, sur l’histoire du sport féminin, notamment durant les années 60-70 en prenant comme supports deux disciplines perçues comme très masculines que sont le football et le rugby. Ce travail a été réalisé dans le cadre d’une ANR : « Vulnérabilités : à l’articulation du sanitaire et du social », ANR-08-XXXX-00, Acronyme PRASGEVU, Pratiques sportives, genre et vulnérabilités dans la société française, B Edition 2008. J’étais coordinateur de l’axe 3 : « Evénements de Mai 68 et crises sociales (1968-1975) » avec pas moins de 12 chercheurs à gérer sur l’ensemble du territoire français et 27 si l’on ajoute les 3 autres axes. Ce travail à donner lieu notamment à une publication conséquente aux Presses Universitaires de Rennes.

En dernier lieu, il convient de mentionner que je suis chercheur titulaire au laboratoire L-Vis de l’Université Claude Bernard Lyon 1. Mon appartenance à un laboratoire lyonnais ne m’empêche pas de créer un réseau d’enseignants chercheurs travaillant sur le sport de manière plus sporadique ou plus soutenue au sein de l’Université Jean Monnet et dans différentes filières : Histoire contemporaine, littérature, langues, sociologie, d’où mon appartenance depuis 201 au Pôle international Formations en Patrimoines et Paysages Culturels de m’UFR de Sciences humaines et sociales de l’université Jean Monnet.

Néanmoins, aujourd’hui la donne change, puisque les trois laboratoires Saint-Etienne, Lyon et Chambéry demandent à être chapeautés par la même Structure Fédérative de Recherche (SFR) qui reprendrait l’acronyme CRIS, en donnant naissance à trois Equipes d’Accueil une en Sciences Humaines et Sociales (APV/L-VIS) à laquelle j’appartiendrai et deux en Sciences de la Vie et de la Santé (LIBM et TAPE), avec lesquelles j’entretiendrai des rapports étroits, notamment avec les biomécaniciens. Il m’avait été demandé par le Professeur Christian Collet, Directeur du CRIS, compte tenu de ma double appartenance stéphanoise et lyonnaise, d’œuvrer à ce rapprochement au sein de la COMUE. En réalité, si j’ai parfois facilité les liens entre chercheurs stéphanois et lyonnais, c’est de façon informelle, car ma situation eut été inconfortable en termes de prises de décisions. Il m’apparaissait difficile de « défendre » concomitamment mes Départements d’affiliation (STAPS et Histoire contemporaine) et mon Laboratoire. Les choses aujourd’hui ont beaucoup avancé et nous toutes et tous stéphanois-es et lyonnais-es avons eu l’habilitation de l’HCERES pour mener à bien ce rapprochement qui sera bien plus confortable pour tout le monde… et en particulier pour moi. En tout cas, nous avons beaucoup de projets de recherche en commun entre enseignants/chercheurs rhodaniens et ligériens, d’autant que ces protocoles ont une interdisciplinarité, voire une transdisciplinarité marquée en convoquant des chercheurs issus des Sciences de le Vie et d’autres émanant des Sciences Humaines et Sociales. Par ailleurs, j’ai donné le plus de visibilité possible à mes travaux  et aux instances qui les rendent possibles au travers de mes activités de recherche, ce qui m’a valu d’ailleurs le prix du Lauréat des +Com de l’UJM en 2013.

Animation scientifique

à venir

Impact societal

Mes différents travaux ont été valorisés au plan médiatique, tant dans la presse parlée, écrite, radiophonique que télévisuelle. En 2013, j’ai été Lauréat « +Com » de l’Université Jean Monnet Saint-Etienne qui récompense l’enseignant chercheur qui a le plus contribué à la mise en valeur médiatique de l’université. Par ailleurs, du fait de mes travaux sur le patrimoine, j’ai contribué à l’édification du Musée des « Verts » (AS Saint-Etienne) dont je suis encore membre du Conseil Scientifique, aujourd’hui. Mon expertise dans le domaine de l’Histoire de l’EPS  m’a permis d’être jury du Capeps et de l’Agrégation externe d’EPS. J’ai participé enfin à des documentaires et émissions relatives au supporterisme, aux dirigeants sportifs, aux acteurs du sport (Simpson, Cerdan, Rocher, Vidal) et  au sport féminin. J’interviens également en tant que conférencier pour l’Université Pour Tous (Université Jean Monnet Saint-Etienne)

En 2010, Eliane Viennot (Professeur de Littérature à l’UJM et membre de l’IUF), ainsi que Nicolas Mathevon (Professeur en Ethologie sensoriel et acoustique à l’UJM, également membre de l’IUF et Directeur du laboratoire CNPS-ENES) m’ont proposé d’assister et de participer au séminaire annuel proposé sur trois années consécutives sur le thème : « Regards croisés sur la différence des sexes : recherche et idéologie » en 2010, 2011 et 2012. Hormis une communication orale, un texte sur le genre et le sexe en STAPS a été accepté et sera publié dans l’ouvrage collectif sous la direction de ces deux collègues. L’idée était que chaque représentant de différentes sections CNU présente la façon dont, dans son champ, la question du sexe, du genre, du masculin et du féminin se posait. Cette expérience pluridisciplinaire conviant les Sciences de la Vie et de la Santé comme les Sciences Humaines et Sociales a été pour moi très enrichissante tant l’éclectisme scientifique était marqué avec le présence d’historiens, de sociologues, de généticiens, d’anatomistes, de juristes, d’éthologues, d’ethnologues… qui ne passaient pas leur temps à se quereller sur la légitimité et la puissance symbolique de telle ou telle science, mais contribuaient à offrir un spectre particulièrement élargi sur la question du sexe et du genre.

Au travers, cette fois-ci, de mon travail sur le Patrimoine du sport, j’ai été contacté par l’A.S. Saint-Etienne pour écrire 1/3 des textes présenté dans le musée des « Verts ». Je participe activement à la vie de ce dernier. J’ai, par exemple, aidé tout récemment les responsables de la structure à l’élaboration de l’exposition temporaire portant sur football et littérature. J’ai d’ailleurs bon nombre de livres, articles et documents personnels qui ont été en exposition depuis octobre et jusqu’à fin mars 2015. Assez fréquemment, j’organise des visites du musée pour des personnalités extérieures, mais également des étudiants de la filière Métiers des Patrimoines de l’Université Jean Monnet. Je précise que ce travail est bénévole, dans la mesure où il fait partie, selon moi, des missions de tout enseignant chercheur que celle de valoriser les résultats qu’il obtient. Je suis également intervenu lors d’un colloque international organisé par le laboratoire ISTHME de l’UJM en décembre 2011 sur « Manufrance » et pour lequel j’ai traité du rapport entre cette entreprise et l’A.S Saint-Etienne. Tout récemment je suis intervenu dans la cadre d’une formation aux patrimoines dénommé Eumetis ouverte aux étudiants, doctorants, enseignants-chercheurs français et étrangers. J’ai donné une conférence sur le sport européen comme patrimoine du futur. J’ai également à cette occasion organisé des visites du stade Geoffroy-Guichard et du Musée des verts le mercredi 10 février 2016.

En 2013-2014, j’ai été contacté par Alain Blanc, responsable du Module « Approfondissement et Culture Scientifique » à la Faculté des Sciences et Techniques. Cet enseignement change chaque année de thème et est organisé sous forme de cycles de conférences quatre soirs de suite en janvier pour des étudiants de L2. Le thème portant l’an dernier sur le masculin et le féminin (cette année sur la lumière au sens physique comme psychologique du terme), j’ai donc fait une intervention intitulée : « Des femmes dans des sports ‘masculins’ : le football et le rugby au féminin ». A la fin de ces quatre soirées, les étudiants choisissent parmi les différentes conférences celle qui va faire l’objet d’un rapport/mémoire d’une quinzaine de pages portant sur un point développé par le conférencier et ensuite corrigé par lui.

En 2013, la Direction de la Communication de l’Université Jean Monnet m’a décerné le titre de Lauréat 2013 des « + Com », du fait de nombreuses articles de presse, intervention radiophoniques et télévisées, participation à des reportages, suite à mon travail de recherche sur l’ASSE et sur le football féminin. J’ai également été très sollicité par les journalistes lorsque le club a remporté la coupe de la Ligue en 2013. J’ai été souvent invité également par certaines radios, chaines de télévision et sociétés de production pour participer aux tournages de documentaires et d’émissions.